Investir dans l’engagement des salariés permet d’accroître la rentabilité d’une organisation. D’où l’importance de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour les managers et les ressources humaines. Mais qu’entend-on exactement par ce terme ? Quels sont ses enjeux pour les dirigeants d’entreprise ? Nous vous éclairons dans cet article.
Depuis 2005, les organisations qui emploient plus de 300 employés sont soumises à l’obligation d’instaurer une GPEC. Il s’agit d’un système de gestion du personnel ayant pour but d’équilibrer les effectifs, les ressources et les emplois sur le moyen-terme. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences constitue un outil d’aide aux décisions stratégiques de l’entreprise. Pour assurer sa pérennité sur le long-terme, les entrepreneurs doivent adopter une démarche GPEC fiable et adaptée.
Le principal objectif de la GPEC est de déterminer les points forts et les points faibles d’une entreprise face au développement des nouveaux métiers. La personne en charge de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences devra ainsi planifier les besoins en compétence de l’entreprise pour l’avenir.
Le premier avantage de la GPEC réside dans la faculté à anticiper les besoins en compétences pour le futur. Grâce à cet outil prévisionnel, les RH sont, par exemple, mieux préparées aux conséquences des départs à la retraite.
Instaurer une GPEC permet d’assurer un alignement parfait entre l’offre et la demande de compétences. Elle permet par exemple d’ajuster les postes à pourvoir en fonction de l’évolution du métier. Ce qui contribue à améliorer la compétitivité de l’entreprise sur le marché.
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences favorise la mobilité interne. Elle répond ainsi aux besoins d’évolution des salariés. De même, la GPEC offre au personnel plus de flexibilité et de projection de carrière.
En utilisant les bons atouts au sein de l’entreprise, les RH contribuent à la performance de l’organisation. La GPEC facilite une meilleure organisation en interne. Ce qui accélère la productivité du personnel et leur efficacité dans l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
En valorisant la compétence des collaborateurs, la GPEC participe à la fidélisation des talents. Cet outil de gestion prévisionnelle permet également d’attirer les compétences clés dont l’entreprise a besoin via la création d'équipes pluridisciplinaires.
En tant qu’outil prévisionnel, la GPEC permet d’anticiper les risques sociaux : maladie, vieillesse, problèmes familiaux, accidents de travail. Il en va de même pour les risques juridiques qui sont liés aux actifs de l’entreprise, à la politique de confidentialité ou au respect de la propriété intellectuelle.
En France, les entreprises sont tenues de respecter certaines dispositions légales en matière de GPEC. À titre d’illustration, la LSE (loi de sécurisation à l’emploi) impose :
L’article L. 2241-12 du Code du travail impose une réunion périodique tous les 3 ans pour trouver des solutions face aux enjeux de la transition écologique. Cette obligation concerne les entreprises qui sont unies par une convention de branche ou par des accords collectifs professionnels.
Le code du Travail accorde aux employés le droit d’être informés, consultés et associés concernant les décisions stratégiques de l’entreprise.
L’accord du 25 juin 2020 relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences impose le droit à la formation professionnelle. Cet avantage doit être accordé aux employés le long de leur carrière pour les aider à améliorer leurs compétences. Elle peut être réalisée dans le cadre d’une formation continue.
Les entreprises qui souhaitent mettre en place une politique de GPEC doivent respecter les dispositions liées à l’égalité des chances entre les sexes. Cette mesure vise à lutter contre toute forme de discrimination au travail.
La réussite de la mise en place d’une démarche de GPEC passe par :