Sujet émergent dans les organisations, le bien-être financier est plus important qu'on ne le pense
D’après un baromètre Malakoff Médéric 2019, 70 % des employés trouvent aujourd’hui leur travail fatiguant nerveusement. La tendance est à la recherche d’accompagnement dans la gestion des problématiques personnelles. Les salariés attendent des entreprises qu’elles interviennent dans son épanouissement : mutuelle, offre de sport, coaching, crèche, partenariats, etc.
85 % des salariés considèrent le travail comme un élément important de leur vie.
Exception européenne : le travail prend une place importante dans la vie perso des Français qui attendent en retour un investissement plus fort de la part de leur employeur, dans leur qualité de vie. Et vous vous y attendez : la crise de la Covid-19 et les mesures de télétravail tendent à accélérer l’érosion de la séparation entre vie perso et vie pro. Selon un sondage dévoilé fin mars 2020 par Deskeo , société spécialisée dans l'aménagement de « bureaux flexibles », 32 % des sondés disent que leur temps de travail a augmenté depuis qu'ils travaillent chez eux.
65 % des actifs français sont stressés par leur situation financière (étude Mercer 2019). Cette problématique touche toute la pyramide des âges : la génération Z cherche le prêt étudiant le plus avantageux et les Millennials souhaitent investir dans l’immobilier ; pendant que la génération X gère son endettement et ses crédits et que les baby-boomers préparent leur retraite.
Elle touche aussi tous les niveaux de salaires : le stress financier n’est pas lié à la rémunération d’un salarié, mais à son rapport à l’argent et à son type de dépenses.
Le bien-être financier désigne donc un sentiment de sécurité et de contrôle dans le choix de ses dépenses.
Là encore, la crise sanitaire augmente ces craintes : si presque trois quarts des Français ont estimé faire des économies lors du premier confinement, ils redoutent maintenant surtout l’après et les conséquences économiques.
On en parle dans notre article La paie à la demande : qui y gagne ? On y revient ici plus en détail.
Côté employé :
Côté entreprise :
Pour trouver des solutions, il faut regarder de l’autre côté de la Manche ou de l’Atlantique. Les pays anglo-saxons ont pris de l’avance quant à la gestion du “financial well-being”.
Une solution qui paraît évidente, mais qui n’en est pas moins essentielle, se trouve dans la formation financière ou dans le coaching budgétaire. Le but est que les employés comprennent les fondamentaux financiers, budgétaires, qu’ils soient en mesure de fixer des objectifs et un planning, de gérer leurs emprunts.
Côté outil, l’entreprise, grâce à la dématérialisation des notes de frais, permet à ses employés de ne pas avoir à avancer de frais et leur évite le stress qui peut en découler.
Toujours dans les outils d’accompagnement, on trouve la mise en avant des plans épargne tels qu’un Plan d’Epargne Entreprise (PEE), un PER (Plan d’Epargne Retraite), un PEI (Plan d’Epargne Interentreprises).
Enfin, celle qu’on ne nomme plus : l’acompte sur salaire
L'acompte sur salaire permet à un salarié de percevoir une partie de son salaire au cours du mois, quand il en a besoin, et cela pour un travail déjà effectué.
Rosaly aide les entreprises à améliorer le bien-être financier de leurs salariés, avec un système de versement de la paie sur-demande, accompagné d’un dispositif d'éducation financière.